C’est la saga familiale la plus attendue de cette fin d’année, et pour cause. Avec un casting d’anthologie et une histoire de meurtre sous couvert de grand luxe à l’italienne, House of Gucci de Ridley Scott revient sur les affaires familiales du clan le plus décadent des années 70-90, en salles le 24 novembre.
Benvenuti chez les puissants de la mode
Héritier à 50 % de la maison de luxe éponyme, Maurizio Gucci (Adam Driver) s’entiche de Patrizia Reggiani (Lady Gaga), une ambitieuse gosse de riche – son père était à la tête d’une boîte de transport routier – au savoir-vivre tout relatif mais résolument effrontée et pétillante. Les deux forment un power couple ultra-mondain aussi glam’ que les Brangelina.
Mais côté affaires, Maurizio ne supporte plus que son épouse essaie de prendre le dessus sur ses décisions, dont certaines ont mené à des batailles juridiques infernales avec sa propre famille. Autrefois si fusionnels, les deux se déchirent jusqu’à l’adultère, le divorce puis l’impensable : en 1996, Patrizia commandite l’assassinat de son ex-mari devant son lieu de travail, à Milan. Elle passera 18 ans derrière les barreaux.
Ceci n’est pas un biopic
Adapté du livre de Sara Gay Forden La saga Gucci, la fresque de Ridley Scott (Gladiator, Alien, Blade Runner) n’est pas sans rappeler le mood bling et inquiétant d’American Crime Story sur l’assassinat de Gianni Versace.
Plus qu’un simple biopic sur les “Maurizia”, House of Gucci propose un portrait de dynastie à couteaux tirés rythmé par une BO dingue, où l’intérêt de l’héritage prime sur l’affectif et où les rapports de pouvoir évoluent non stop. Une histoire d’amour aussi et surtout, passionnée et dévouée, qui commençait si bien...
Un casting wahou avec Camille Cottin et Al Pacino en guests
Plantureuse, venimeuse, charnelle : Lady Gaga enfile les escarpins vertigineux de la socialite Patrizia Reggiani, à mille lieues de son rôle épatant dans A star is born qui lui aura valu une nomination aux Oscars. Face à elle, impeccable et toujours aussi séduisant, Adam Driver continue de délivrer des performances d’acteur ahurissantes de naturel et d’élégance.
S’ajoutent les prestations de Jared Leto, méconnaissable et plutôt (trop) gesticulant dans le rôle de Paolo Gucci – le styliste et vilain petit canard de la famille – mais aussi d’Al Pacino en oncle mentor et même Camille Cottin pour incarner Paola Franchi, la blonde chicissime qui attirera Maurizio dans ses filets sous le regard fou de jalousie de Patrizia. Mention spéciale pour Salma Hayek, inattendue en voyante de télévision qui se mue en coach de vie pour Lady Gucci… et finira en prison elle aussi.
En salles le 24 novembre
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