Elle avait marqué les esprits pour sa fraîcheur minutieuse et son amour du beau produit dans la dernière édition de Top Chef. Après l’ouverture de Chocho, la table de son partenaire de saison Thomas Chisholm, c’est au tour de Pauline Séné de prendre possession de ses propres cuisines avec Fripon, son tout nouveau bistrot d’auteur rue de Ménilmontant qui affiche déjà complet.
Dans un décor léché ma foi fort élégant (marbre, nappes blanches, bougeoirs en argent…), la jeune cheffe propose aux kiffeurs pointus de l’East Side son approche malicieuse (friponne ?) de la gastronomie 2.0 au sourcing irréprochable.
Des plats sexy baby
Fille d'un grossiste à Rungis et de grand-parents maraîchers, Pauline Séné est tombée dans l’amour de l’ingrédient étant petite. Maniaque de l’assaisonnement parfait et des petites surprises sur l’assiette, elle imagine pour Fripon ses plats facétieux au mix & match payant : huîtres fines de claire n°3 sauce coriandre nuoc mam, pickles d’oignons, kumquat (12 €), saint-jacques, crosnes, cresson, lard de colonata, beurre blanc miso (22 €), saucisse aux herbes maison, crème de pommes de terre, câpres (16 €), pigeon, endive braisée, crème de panais, navets, pâte d’orange (24 €)...
Même les desserts n’ont pas à rougir avec l’incroyable sablé breton au charbon, coing, crème diplomate au sésame noir (10 €) ou la soyeuse crème mélilot, potimarron caramélisé, crumble amande, praliné courge et citron (10 €).
Une belle sélection de vins naturels
À quelques mètres de Fripon, le gérant Romain Battisti avait déjà ouvert sa cave à manger Rita aux quelques 170 références de bouteilles quasi toutes axées sur la naturalité. Normal, du coup, que Fripon lui emboîte le pas avec de belles propositions toutes disponibles au verre autour de 7 €.
Difficile à trouver au restaurant, on teste forcément le vin orange d’Alsace qui se marie remarquablement avec les plats malins de la cheffe.
Ouvert du lundi au vendredi de 12h à 14h30 et de 19h30 à 22h30. Salle de 14 personnes à privatiser sur demande.
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