Il y a de la weed et du tweed, des gangsters qui ont de l’honneur, les raclures de la presse à scandale, des voyous des bas quartiers et l’aristocratie anglaise au bout du roul’, sans oublier la mafia russe et chinoise. Saupoudrez ce film d'esthète d’une bonne dose de situations comiques, de bastons et d’un soupçon d’absurdité. Vous obtiendrez le dernier long de Guy Ritchie.
Le réalisateur de Snatch et Sherlock Holmes revient avec une comédie d’action dont lui seul possède le génie, l’humour brit’ à l’état brut. Un pur délice avec Matthew McConaughey, Hugh Grant, Colin Farrell et Michelle Dockery (Mary de Downton Abbey).
Une mise en abyme racontée par Hugh Grant
Pour donner une force narrative à son dernier film : une histoire dans l’histoire. Et pour assurer la mise en abyme, Hugh Grant entre en scène dans les pompes d’un vieux privé aux méthodes de minable, routier de la basse filature. Avant de se livrer à un grossier chantage, il dresse aux spectateurs la situation de Mickey Pearson aka McConaughey.
Il était une fois...
Quand le plus Anglais des Américains, Mickey Pearson, baron de la drogue à Londres, laisse entendre qu’il pourrait se retirer du marché, il déclenche une guerre explosive. La capitale anglaise devient le théâtre de tous les chantages, complots, trahisons, corruptions et enlèvements…
Il n’y avait qu’un Américain pour imaginer meilleur planque. Pour asseoir son empire et sa réputation dans le beau monde, Mickey installe ses fermes de cannabis dans les châteaux anglais et sponsorise l'aristocratie fauchée. Une couverture parfaite.
C’est là que Colin Farrell entre en piste dans un rôle délicieusement à contre-emploi. Entraîneur de boxe, ses gamins, des petits voyous en survêt’ jacquart, décident de braquer les fermes du Mickey. Pour sauver leur peau, il met sa team au service de Mickey.
Autre rôle majeur du film : la femme du patron du pétard, interprétée par la sexy-ssime Michelle Dockery en big boss de l’automobile et de la carrosserie, à la tête d’une armée de garagiste-girls et qui manie le pistolet avec autant de dextérité que ses Louboutin. Du #girlpower comme on l’aime.
Bref : un film d’action d’enfer à voir avec son mec ou sa smala pendant les vacances. Grand kif en perspective.
The Gentlemen, en salles le 5 février
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