Dans son film joyeux et pétillant, la réalisatrice Sophie Fillières met en scène sa fille, Agathe Bonitzer, ainsi que Sandrine Kiberlain et Melvil Poupaud. Un trio gagnant pour un scénario génial : Margaux, 45 ans, rencontre Margaux 20 ans. Il s’agit en fait de la seule et même personne : la Margaux adulte se rencontre 15 ans plus tôt… 3 bonnes raisons d’aller voir le film qu’on aurait toutes rêvé de vivre.
Parce que l’idée du scénario est géniale
Mais pourquoi personne n’y avait pensé avant ? N’est-ce pas le rêve de chacun de se rencontrer des années plus tôt pour aider son mini moi à prendre les bonnes décisions ? Dans le film, la Margaux (incarnée par Sandrine Kiberlain) redouble de conseils pour la jeune femme (incarnée par Agathe Bonitzer) qu’elle était : ne pas sortir avec tel garçon, se protéger à tel moment pour ne pas tomber enceinte, ne pas perdre de vue son amie Esther… Mais la jeune Margaux étant plus têtue qu’un âne, très peu de ces conseils sont suivis à la lettre. Le jeu de miroir est habile, les deux actrices ne sont pas calquées l’une sur l’autre mais se ressemblent de manière très réaliste et amusante.
Pour le duo Sandrine Kiberlain - Melvil Poupaud
Le couple incarné par les deux acteurs est délicieux. Le beau Melvil Poupaud incarne l’homme avec qui la Margaux de 45 ans a passé plusieurs années de sa vie. Toujours très attaché à cette femme, il tombe bien sûr amoureux de… la jeune Margaux de 20 ans. Le jeu de l’acteur est particulièrement prenant et réaliste, et son couple avec Sandrine Kiberlain, fidèle à elle-même dans son jeu franc et sa délicatesse, est très attachant.
Pour se vider la tête
Un film léger mais pas bébête. Le film est court (1h36) et efficace. La jolie idée du scénario laisse à réfléchir, voire à s’aventurer dans des réflexions philosophiques : et si vous étiez à la place de Sandrine Kiberlain, quels conseils donneriez-vous à l’adolescente que vous étiez ? Comme une ode à la maturité, cette comédie fantastique rassure sur nos éventuelles erreurs et dédramatise le temps qui passe. Un joli vide-tête.
La belle et la belle en salle le 14 mars.
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