C’est l’expo la plus attendue de la rentrée. Jean-Michel Basquiat, l’artiste new-yorkais désormais le plus cher de la moitié du 20e siècle (la vente de ses tableaux atteint des sommets à 110 millions de $) débarque à la Fondation Louis Vuitton autour de la rétrospective majeure qui devait enfin lui être consacrée à Paris.
Basquiat, c’est le New York du début des années 1980 avec la vitalité de sa scène underground, de sa culture urbaine downtown, ses questionnements artistiques et identitaires…
L’étonnant destin d’une icône new-yorkaise
Basquiat : le génie immense du plus grand peintre de sa génération et la destinée tragique des rock stars. Il est mort à 27 ans d’une overdose.
Basquiat grandit à Brooklyn au milieu du divorce de son père Haïtien et de sa mère portoricaine. À moins de vingt ans, Basquiat est d’abord un poète graffeur, SAMO© mais aussi musicien se produisant dans les lieux les plus frénétiques du New York de la fin des années 1970.
A 20 ans, la manifestation New York / New Wave le conduit à exposer auprès de Keith Haring, Andy Warhol et Robert Mapplethorpe. Il est alors propulsé dans les cercles les plus bouillonnants, faisant de lui, peu à peu, le premier créateur afro-américain à vraiment s’imposer visuellement et symboliquement dans le monde de l’art occidental.
Un langage puisé dans le graffiti, le vaudou et le hip hop
A partir du collage et du graffiti, Basquiat invente une nouvelle grammaire esthétique. Le génie puise librement dans la culture hip-hop en pleine émergence mais aussi dans la Bible, l'Egypte, le vaudou, les héros afro-américains.
On a souvent fantasmé… Basquiat serait-il un autodidacte sauvage ? Faux ! Ses références à la BD cohabitent avec les Léonard De Vinci, Matisse, Picasso et ses références à sa double culture haïtienne et portoricaine.
Exposition du 3 octobre 2018 au 14 janvier 2019, Fondation Louis Vuitton.
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