Direction l’Institut du Monde Arabe, appuyer sur le bouton petite flèche vers le haut de l’ascenseur, chiffre 9. Ouverture des portes et atterrissage au cœur d’un palais oriental au décor fastueux. Bienvenue chez Dar Mima, nouvelle adresse parisienne taillée pour la fête. Suivez-nous !
La rencontre Paris Society et Jamel Debbouze
Il y a du name dropping dans l’air ! D’un côté Paris Society et son fondateur Laurent de Gourcuff, passé maître dans l’art de créer des lieux spectaculaires à haut pouvoir de séduction (Girafe, Bonnie, Mun, CoCo). De l’autre, l’humoriste Jamel Debbouze qui rêvait depuis longtemps de rendre hommage à sa mère Fatima avec un restaurant à la mesure de ses talents de cuisinière. Les deux hommes se rencontrent, s’apprécient, le projet finit par se présenter et le rêve se réalise : à l’IMA, comme une évidence. “Si un jour je devais faire un cadeau à ma mère, ce serait de lui offrir un restaurant. Et si je devais choisir un écrin, ce serait l’Institut du Monde Arabe”, confiait Jamel Debbouze. Il n’y aurait pas un génie qui serait sorti de sa lampe ?
Un restaurant digne d’un palais
Confié à Laura Gonzalez (La Lorraine, Manko) qui a orchestré avec glamour la décoration du lieu, Dar Mima convoque l’Orient et ses attributs dans une grammaire esthétique nimbée de chic. Ouaté et chaleureux, le restaurant déroule des tapis et moquettes au sol, mêle marbre, zelliges et marqueterie, pose des fresques peintes à la main sur feuille d’or et des banquettes veloutées.
Et si vous cherchez à vous rapprocher des étoiles, l’autre atout maître du lieu, c’est sa terrasse pensée comme un jardin méditerranéen suspendu au-dessus de la ville, regardant les toits, Notre-Dame et la Seine. Le bonheur assuré aux beaux jours dans ce lieu hors du temps qui sent bon le jasmin.
Une cuisine de partage infusée de parfums
Les recettes des mamans valent tout l’or du monde. Fatima, la mère de Jamel, a partagé les siennes pour écrire la carte de son cadeau de restaurant. Et c’est le soleil qui arrive sur la table avec son pain rond comme l’astre, sa salade zaalouk mêlant le fondant d’aubergines et de tomates rôties (14 €) et une croustillante pastilla de poulet, amandes et cannelle à se lécher les doigts (24 €). Pour la suite, on a foncé sur son couscous (agneau, merguez, poulet, tout le monde était là ! 49 €) et sur le parfait tajine de kefta aux œufs (26 €). Pour finir, on ne s’est pas privés du thé à la menthe maison ni du dessert : merveille de pastilla à la crème de lait et à la fleur d’oranger pour une bonne dose de plaisir (36 €).
Dansons maintenant !
Dans la lignée des traditions du Moyen-Orient et dans le goût de Paris Society, la fête est au rendez-vous chez Dar Mima. Le soir venu, l’ambiance s’électrise, rythmée par la musique live qui fait son entrée avec percussions et guitare et au son d’une playlist qui étreint les corps et les emporte dans de suaves ondulations. La nuit est belle chez Dar Mima...
Ouvert du mardi au dimanche de 12h à 15h et de 19h à 2h.
©Romain Ricard
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