Une Isabelle Adjani en gangsta mamma, un Philippe Katerine en avocat crapuleux et un Vincent Cassel en obsédé des illuminatis, ça vous dit ? Dans Le monde est à toi, Romain Gavras parvient à regrouper le gratin des acteurs dans un film hilarant, touchant et captivant. Les raisons d’y courir :
Pour le pitch qui ne laisse pas une seconde de répit
Avec son deuxième long métrage à l’histoire palpitante et au casting hallucinant, Romain Gavras entre dans la cour des grands. Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes, Le Monde est à toi parodie avec humour les films de gangsters. Pour financer son projet commercial au Maroc, François (Karim Leklou), petit dealer des rues, accepte de convoyer de la drogue depuis l’Espagne avec Henri, l’ex de sa mère (Vincent Cassel), Lamya, une jeune fille qu’il convoite, et deux jeunes de la cité. Rapidement dépassé par les imprévus qui s’enchaînent, il est contraint d’appeler sa mère (Isabelle Adjani) en renfort...
Pour le come back d’Isabelle Adjani
Hilarante en reine du pickpocket et maman poule hystérique, Isabelle Adjani réussit à merveille son come-back au cinéma. Maquillée comme une voiture volée, couverte de bijoux, son personnage Dany n’aime que la frime, la séduction, l’argent, et son fils François (Karim Leklou), petit dealer qui rêve d’une vie normale. Une Adjani drôle, pétillante, belle et toujours aussi talentueuse : what else ?
Pour la BO et la réalisation qui décoiffent
Loin des films classiques de gangster, Romain Gavras propose une réalisation léchée aux plans travaillés, au rythme canon et à la BO qui claque. Connu pour sa maîtrise du format clipé, le réalisateur pimpe son thriller avec des couleurs flashy et un mélange de musique électronique, de rap, et de classiques de la chanson française, de Michel Sardou à Laurent Voulzy en passant par Daniel Balavoine. Bref, on valide !
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