Qu’elles soient créatives, responsables ou carrément chics, voire les trois, ces chocolateries parisiennes ont placé très haut la barre de la gourmandise. Tour d’horizon (non-exhaustive) des pépites du chocolat français qui ont fait tout un art de la pause sucrée, lovées dans des boutiques extraordinaires.
Le plus graphique : Jade Genin
Dans la famille Genin, le chocolat est une passion ! Jade, la fille, s’est lancée dans l’arène de la gourmandise et signe ses premières collections dans sa boutique écrin tout de blanc et d’or vêtue, à deux pirouettes de l’Opéra Garnier.
À croquer absolument : on fond pour ses délices furieusement bons comme ses mignons Pyramidions signatures (dès 16 €) enlaçant des ganaches dans un festin de parfums, ses rochers (dès 19 €) qui se boulottent à la chaîne et ses cubes de pâtes à tartiner (dès 20 €) carrément irrésistibles.
Jade Genin, 33 avenue de l’Opéra, Paris 2e. Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 19h et le week-end de 10h à 19h30.
Le plus royal : Debauve & Gallais
Alors qu’il était le pharmacien de Louis XVI, Sulpice Debauve confectionnait des chocolats pour soigner les migraines (ou la gourmandise) de Marie-Antoinette, donnant naissance au premier chocolat à croquer ! Il devient ensuite fournisseur des rois de France avant de régaler tous les Parisiens depuis plus de 200 ans après avoir fondé sa propre chocolaterie où la tradition est reine.
À croquer absolument : les fameuses pistoles de Marie-Antoinette pour “se soigner” comme une queen (à partir de 25 €) ou encore les croquamandes - des amandes caramélisées et enrobées de chocolat - créées spécialement pour Napoléon (à part de 30 €).
Debauve & Gallais, 30 rue des Saints-Pères, Paris 7e, ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 19h et le samedi de 10h30 à 19h30. 33 rue Vivienne, Paris 2e, ouvert du lundi au vendredi de 9h50 à 14h et de 14h45 à 19h et le samedi de 10h30 à 14h et de 14h45 à 19h.
Le plus mimi : Madame Cacao par Christelle Brua
Madame Cacao irradie la rue du Cherche-Midi du jaune éclatant de sa devanture. Ce repaire gourmand est habillé à l’intérieur de carreaux de faïence artisanale du Portugal aux tons jaune-orangés où les trésors chocolatés sont présentés comme des bijoux. Solaire jusqu’aux emballages qui déclinent le même esprit dans des couleurs radieuses.
À croquer absolument : ‘’Lucien le Lapin’’ s’offre en format XL rempli d’une friture de mini-lapins au praliné (55 €), se décline en miniature (14 € le sachet de 120 g) et rempli de guimauve comme le fameux nounours (coffret de 8, 28 €).
Madame Cacao, 10 rue du Cherche-Midi, Paris 6e. Ouvert du lundi au samedi de 10h à 19h.
Le plus chic : Louis Fouquet
Ses chocolats étaient le péché mignon de Claude Monet. C’est dire si la maison Louis Fouquet fait figure d’institution à Paris pour tous les dingos de cacao… Histoire de se faire une virée gourmande dans le Triangle d’Or, on file à la toute nouvelle boutique inaugurée entre Ungaro et Prada sur l’avenue Montaigne. So chic, my dear.
À croquer absolument : des chocolats pralinés complètement déments (dès 8 € la boîte), les adorables barres chocolatées que l’on emporte de partout avec soi. Mention spéciale pour la bouchée praliné noisette au chocolat au lait (7 €).
Louis Fouquet, 6 avenue Montaigne Paris 8e. Ouvert du lundi au samedi de 10h à 19h.
© Maison Louis Fouquet
Le plus nouveau : William Artigue
À quelques pas du canal Saint-Martin, la nouvelle boutique de William Artigue attire les passants à la vue des dizaines de chocolats qui s’offrent depuis la grande vitrine. Après avoir aiguisé ses couteaux chez Patrick Roger, Jacques Genin ou encore Arnaud Larher, le beau gosse de la chocolaterie a ouvert sa propre enseigne fin 2023 où ses trésors de gourmandise sont fabriqués sur place. Du coup, la bonne odeur de cacao est irrésistible dès l’entrée !
À croquer absolument : la sélection pointue de bonbons de chocolat permanents et de saison (1,50 € la pièce, le coffret dès 25 €) à la ganache, fruits confits, châtaignes, praliné, gavotte, massepain, ou les terribles bouchées de partage que l’on garde pour soi (15 €) !
Chocolaterie William Artigue, 30 rue Yves Toudic, Paris 10e. Ouvert du mardi au vendredi de 11h à 19h30, le samedi de 10h à 19h30 et le dimanche de 12h à 18h30.
© Marie Rouge
Le plus foodie : Plaq
Chiche de tout plaquer pour devenir chocolatier ? Sandra Mielenhausen et Nicolas Rozier-Chabert ont relevé le défi. Après une carrière dans le marketing pour elle et dans la communication pour lui, le couple est devenu la nouvelle figure du “bean to bar”, comprenez de la fève à la tablette. Un vrai gage de qualité et l’assurance d’une meilleure traçabilité. Et tiens donc, pour finir de parfaire leur crédibilité food, les choco-entrepreneurs se sont installés rue du Nil, le quartier gastronomique du Sentier aux côtés de Terroirs d’Avenir et L’Arbre à Café.
À croquer absolument : la tablette Chuao pour les amateurs de chocolat noir (13,50 €) et la barre praliné cacahuète, un petit snack couture à glisser dans son sac (9,50 €).
Plaq, 4 rue du Nil, Paris 2e. Ouvert du lundi au vendredi de 11h à 19h30, le samedi dès 10h et le dimanche de 10h à 18h30.
Le plus pointu : Edwart
En quelques années, Edwart s’est fait un nom dans la chocosphère parisienne. Edwin Yansané, son brillant fondateur, sublime les meilleurs grands crus des quatre coins de la planète avec audace. De la graine de moutarde au cumin en passant par les spiritueux, il aime surprendre avec des associations inattendues.
À croquer absolument : la tablette praliné maïs soufflé, une petite bombe atomique (11 €) et le coffret terre de fût, des ganaches uniques réalisées à partir de rhums et de whiskies vieillis en fût (39 €).
Edwart, 244 rue de Rivoli, 1er. Ouvert le lundi de 11h à 12h et de 13h à 20h, le mardi de 11h à 13h et de 14h à 20h, du mercredi au vendredi de 11h à 12h et de 13h à 20h, et le week-end de 11h à 20h.
© Emilie Franzo
Le plus bio : Mon jardin chocolaté
Ex-ingénieure informatique, Carine Dhers est passée de l’écran aux tablettes. Dans son atelier-boutique, cette chocolatière engagée confectionne sur place des chocolats certifiés bio avec l’aide de personnes en insertion professionnelle.
À croquer absolument : la tablette cacahuète sésame chocolat noir et praliné (9 €) et le pot de noix de macadamia à tartiner (16 €).
Mon jardin chocolaté, 28 rue Raymond Losserand, Paris 14e. Atelier avec boutique en vente directe du mardi au samedi de 11 à 19h.
@monjardinchocolate @the_caci_corner
Découvrez aussi les créations des meilleurs chocolatiers pour Pâques et 7 nouveaux coffee shops pour frimer sur insta.