C’est l’événement le plus chic et glamour de cette rentrée après cinq années de travaux sous la direction de l’architecte Peter Marino. Le Cheval Blanc Paris, premier 5 étoiles parisien de Bernard Arnault, ouvre ses portes sur le quai du Louvre ce mardi 7 septembre dans l’ancien bâtiment de la Samaritaine classé monument historique qui domine le Pont-Neuf.
Chefs, archi, pâtissiers, artisans, décorateurs : les savoir-faire et métiers d’art les plus pointus se sont mis au service de l’édification d’une adresse contemporaine aussi vibrante que stupéfiante. Ou la promesse que, décidément, Paris est plus que jamais… une fête. Démonstration.
Des chambres qui surplombent la Seine
Le ton est donné dans l’entrée. Grands canapés, atmosphère intimiste, œuvres d’art du propriétaire sur les murs – à commencer par Samsum, la toile bleue monumentale de Georges Mathieu (1978) – en passant la porte du Cheval Blanc : tout laisse à penser que vous êtes dans une maison privée, sinon la discrétion d’un majordome qui assure un service royal.
Au total : 72 clés avec des chambres toutes de baies vitrées comme une avancée sur la Seine. Aucun hôtel n’avait jamais été offert d’expérience aussi parisienne à ses hôtes...
Et pour les clients les plus exclusifs : la possibilité de louer l’une des 7 chambres avec terrasse ou carrément le penthouse en duplex de 1000 m² au 7e et 8e étage avec piscine, jardin et cinéma…
Un rooftop spectaculaire avec la plus belle vue de Paris
© Cécile & Guillaume
L’autre atout cœur de cette adresse singulière, c’est évidemment son jardin suspendu au firmament des anciens bâtiments classés de La Samaritaine. Beaucoup plus qu’un rooftop monumental, un lieu de vie au beau milieu d’un jardin végétalisé et une terrasse au-dessus de la Seine, où cohabitent deux restaurants.
D’abord, Le Tout-Paris, une brasserie mondaine assumée dans la tradition de ces adresses vibrantes qui vivent du matin au soir. En clair, LA table pour être vu·e et voir, de l’énergie du petit déj’ aux soirées canailles ou romantiques. À la carte, des classiques qui collent au quartier : salades sophistiquées pour brindilles, pièce de viande et frites Pont-Neuf, gratiné des Halles ou Paris-Brest.
Véritable sensation italienne : l’ouverture à Paris du restaurant de poisson mythique à Milan d’Enrico Buonocore, Langosteria. Les foodies trépignent déjà à l’idée de déguster ses pâtes au homard bleu ou de s’attabler devant son bar à fruits de mer à ciel ouvert.
Arnaud Donckele et Maxime Frederic, deux grandes signatures gastronomiques
© Sylvie Becquet
Pour orchestrer les cuisines de la demeure : il y a bien sûr la star Arnaud Donckele, cuisinier triplement étoilé tout droit venu du Cheval Blanc Saint-Tropez que les fines gueules attendaient avec impatience. Son écrin gastronomique Plénitude s’affiche bien sûr comme la table d’auteur la plus convoitée de cette rentrée.
Pas de 5 étoiles digne de ce nom sans un chef sucré phénomène. En l'occurrence, Maxime Frédéric (ex-George V), personnalité charismatique surdouée, qui cultive l'humilité et l’excellence dans la foodosphere et revient à ses premières amours : la boulangerie. La rencontre de ces deux chefs a donné lieu à un véritable coup de foudre. En témoigne le Limbar, qui sera sans nul doute le nouveau rendez-vous préféré des Parisiennes.
Bien plus qu’une pâtisserie haute couture, un lieu magique qui vit du matin au soir, entre le coffee shop, le salon de thé chic et le bar à cocktails du soir où Maxime Frédéric décline une cuisine boulangère, à commencer par un croissant béchamel travaillé avec la collaboration d’Arnaud dans une mise en scène glamour en diable, des viennoiseries à la coupe en passant par les cafés de spécialité, les potions merveilleuses du mixologiste Florian Thireau ou un vrai goûter parisien.
Le Spa Dior
Les beautystas trépignent déjà : l’ouverture du premier Spa Dior Cheval Blanc avec une suite New Look, une extraordinaire piscine poétique sous les mosaïques artisanales de Michael Mayer, sans oublier le salon de coiffure Rossano Ferretti, en font l’adresse bien-être la plus chic de la saison. Un massage ou un soin s’avère l’ultime cadeau “de bon goût" à offrir.
Découvrez également : l’ouverture de La Samaritaine.
© Alexandre Tabaste