C’est le nouveau phénomène parisien. Géoloc’ ? L’angle de la rue Saint-Roch et de l’avenue de l'Opéra où Thierry Gillier, fondateur de Zadig & Voltaire, a installé son premier 5 étoiles dans l’ancien siège de la marque. Visite d’un lieu qui provoque l’engouement...
Un lieu inspiré de Château Marmont et de Chiltern Firehouse
Le ton “socialite” des lieux est donné avec le dîner Gucci qui inaugurait l’hôtel de toutes les convoitises avec une tablée festive où étaient réunies toutes les personnalités les plus en vue de la fashion week.
Si l’on devait pitcher l’atmosphère ? Un lieu à la fois mondain et furieusement à la cool (excepté le service aussi efficace que sympathique), qui rappelle l’esprit people et décontracté du Château Marmont et le style inimitable de Chiltern Firehouse à Londres.
"Château Voltaire est tout sauf un décor, c’est un lieu d’aujourd’hui à vivre aujourd'hui par les gens d’aujourd’hui. Comme nous sommes à Paris, les références au passé sont présentes sous formes très élégantes, mais c’est un passé que nous avons revivifié dans une approche classique et contemporaine”, explique Thierry Gillier. Le ton est donné !
Un lieu réalisé par Festen Architectures & Franck Durand
Le style hors norme du Studio Festen Architectures (Les Roches Rouges, l’Hôtel Rochechouart, c’est eux) et la D.A. de Franck Durand (le mari d’Emmanuelle Alt) signent un nouveau rendez-vous déjà installé comme l’adresse du nouveau chic parisien. Un peu comme si Château Voltaire avait toujours existé.
Un nom qui claque, une façade classée qu’on identifie de loin, une moquette reconnaissable entre toutes sur Insta, un service à part, une brasserie mondaine où l’on aime revenir en tant qu’habitué·e, un style qui ne se démode pas, 32 chambres sublimes dont le design est réfléchi pour durer : toutes les cases sont cochées pour en faire une institution parisienne au rayonnement international.
Pas étonnant que la fashionsphère en ait déjà fait son Q.G. et que les célébrités lorgnent déjà sur la suite-appartement jardin qu’on rêverait tous·tes de squatter.
L’Emil : la brasserie mondaine où l’on croise le Tout-Paris
S’il vous faut une résa dans une salle à manger branchée pour être vu·e et voir, c’est ici que ça se passe...
Pas de concepts torturés, mais tout ce qu’on attend d’une brasserie chic dans la lignée d’un Lipp ou de L’Ami Louis avec une maîtrise parfaite de l’exercice et des produits flirtant avec l’excellence.
À la carte : la simplicité du très bon. Radis-beurre (12 €), assiette de saucisson (16 €), filet de bœuf béarnaise (38 €), carpaccio de bar (22 €), tartare de bœuf à la mayo (29 €) et frites maison qui rivalisent avec les pommes allumettes du Costes ou loup de mer rôti et beurre blanc (36 €). Pour finir : indécente mousse au chocolat (12 €) et pavlova à partager pour les gourmands. Fruits de saison découpés pour les envies light.
À noter également : Moscow Mule, Negroni, Mojito, Gin To, Margarita, Pimm’s : des potions impeccablement maîtrisées sans proposer de diversions pseudo créatives, à commander à table ou, après la fête, à la Coquille d’Or : le bar du Château Voltaire très festif et jet-set.
Découvrez aussi l’ouverture très attendue du Cheval Blanc et Mimosa, la table méditerranéenne de Jean-François Piège.
