Y’a de la récidive dans l’air ! Après avoir ambiancé la rive droite avec les brasseries Bellanger, Dubillot et Martin, le groupe Nouvelle Garde s’attaque à la rive gauche et pose Brasserie des Prés, sa quatrième adresse, dans les entrailles de Saint-Germain-des-Prés. On y retrouve tout ce qui a fait le succès des autres spots avec, changement de rive oblige, un supplément de chic dans le décor et à la carte, étoffée de beaux poissons tout frais et une sacrée surprise au troisième étage…
Un nouveau terrain de jeu… de taille !
Quand on s’attaque à un bâtiment vieux de plus de cent ans qui abrite entre autres la tour du roi Philippe Auguste, vestige datant du début des années 1200, il faut y aller avec des pincettes ! L’équipe de Nouvelle Garde a fait alliance avec les Architectes des Bâtiments de France pour partir à la chasse aux archives, pour rappeler ensuite B3 Designer et Dorénavant Studio, déjà à l’œuvre aux trois adresses précédentes, pour transformer cette bâtisse en brasserie trendy dans le passage quasi secret qui abrite aussi le Procope.
Et voilà la version 2023, encadrée de grandes baies vitrées pouvant accueillir petites et grandes tablées et faisant le plaisir d’une jolie terrasse. Résultat « wahou » du rez-de-chaussée, offrant une vue plongeante sur les cuisines depuis les jolies tables nappées, jusqu’au premier étage plus intime mais aussi haut en couleurs, abritant un second bar et l’atelier des pâtissiers où l’on ne peut s’empêcher de faire un stop.
Et quelques marches plus haut, au troisième niveau, en foulant une moquette épaisse rose et moutarde, le clou du spectacle : une ‘’dancing place” ! Tout y est : les boules à facettes, le plafond miroir et les banquettes veloutées. Reste à attendre septembre que les enceintes s’allument pour venir s’y trémousser : on trépigne !
Une carte canaille-chic
À la barre, un duo de chefs complices, Théophile Hauser-Peretti et Thibault Darteyre (le chef exécutif du groupe), bien décidés à vous épater. Rassurez-vous, les œufs mimosa (4 €), le pâté en croûte (14 €), la saucisse-purée (13 €) et la bavette de bœuf / frites (19 €) sont toujours de la partie ! Les carafes rigolotes avec les animaux aussi. Au rayon nouveautés, des petites pépites iodées qui tapent dans le luxe avec une sélection de caviars de la Maison Sturia (de 80 € à 100 €) ainsi que des langoustines ultra-fraîches (15 €), une sole meunière débarquant tout droit de petits bateaux, accompagnée de pommes vapeurs (50 €) et un bar grillé (60 € pour deux). Avant le dessert, un chariot de fromages avec une sélection du terroir en direct producteur provenant de la fromagerie Cow. Et enfin la touche sucrée, où les habitué·e·s retrouveront l’iconique Paris-Brest de la maison, toujours aussi coquin (8 €) et pourront piocher à l’envi dans l’estivale tarte fraises-pistaches (10 €) ou se partager le dément clafoutis aux cerises flambé au Kirsch (20 € pour 2).
On boit quoi ? Des jajas naturels et des crus de vignerons bien sourcés, comme des super cocktails aux noms lol comme le Drôle d’Oiseau mélangeant gin charentais infusé à l’estragon, fenouillette, citron jaune, sirop d’abricot blanc d’œuf et graines de pavot (12 €). Et de belles références de digeos comme les cognacs de la distillerie Merlet ou l’Absinthe Bourgeois.
À venir : le glacier des Prés
Accoudé à la Brasserie des Prés, ce spot givré ouvrira ses portes le 1er juillet pour régaler de glaces et sorbets turbinés maison. Une carte courte de parfums dans laquelle tout le monde trouvera son bonheur : vanille, yaourt, mandarine corse ou encore citron de Sicile et des sorbets en accord avec les fruits de saison comme la pêche de vigne. Et pour les accros au Paris-Brest, la maison annonce une déclinaison glacée de sa mascotte de dessert : yummy !
Ouvert tous les jours de 9h à minuit.
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