Élysée - Étoile : les adresses chics à retenir

© Sir Winston, Mun Paris et Chez Gala par Raphaël Chêne. 

Le quartier le plus luxueux de Paris vit au rythme des étoiles ! On pense à sa place iconique bien sûr, déroulant 12 avenues sublimes, mais aussi à ses palaces et ses tables récompensées au guide Michelin. Restaurants tantôt élégants, tantôt résolument festifs, musées discrets, concept-stores pointus et cocktails sophistiqués : zoom sur ces adresses qui vous feront chavirer dans le Triangle d’Or, autour des Champs-Élysées et de la place de l’Étoile.

 

Pour la meilleure pasta du quartier : Zeffirino

On dit que Zeffirino est le restaurant génois qui a accueilli tous les papes depuis son ouverture en 1939 (mais aussi Céline Dion, notre papesse à nous), venus se régaler de ses pâtes au pesto signature. Un must que vous pourrez désormais goûter à Paris, rue Marbeuf exactement, où Riccardo Giraudi (Beefbar) vient d’inaugurer une sorte d’extension éponyme qui transpose le concept dans un décor fastueux signé Cédric Capron. On y goûte pour de vrai les fameuses trofie al pesto Zeffirino et on se partage en dessert une glace à la pistache turbinée minute, une folie. À noter : le menu déjeuner en semaine à 34 € avec entrée, pasta et verre de vin.

Zeffirino, 9-11 rue Marbeuf, Paris 8e. Trofie al pesto 35 €.

© Zeffirino par Florian Domergue. 

 
 
 

Pour des udons de compet’ : Enni Udon

Dans cette cantine aux airs d’izakaya chic, on commande des nouilles chaudes ou froides, trempant dans un bouillon ou pas, à slurper en manipulant baguettes et cuillère en bois. Parmi les starlettes à la carte, le Tempura Udon se présente comme un bouillon de dashi chaud à base de poisson, kombu et shiitake, où l’on vient plonger les pièces de crevettes où tremper petit à petit pour garder le croustillant. À commander également : le karaage ultra-crunchy, un katsudon et, en dessert, un dorayaki maison de rigueur.

Enni Udon, 6 rue de la Renaissance, Paris 8e. Tempura udon 21 €.

© Enni Udon par Guillaume Czerw. 

 

Pour un plateau de fruits de mer : La Lorraine

Qui n’a jamais dégusté un pantagruélique plateau de fruits de mer à La Lorraine n’est pas 100 % parisien. Cette brasserie mythique, jumelle de L’Alsace sur les Champs-Élysées, n’a pas son pareil pour faire vivre l’expérience d’une adresse séculaire où l’on croise tout le gratin de l’Ouest parisien venu en découdre avec des pinces de homard. En prime, Laura Gonzalez signe un décor extraordinaire avec moquettes, mosaïques et fresques au mur : on se croirait dans un film. Ou l’art de faire se rencontrer l’élégance anachronique et le goût de l’instant. Nota bene : tous les coquillages et crustacés sont disponibles en livraison.

La Lorraine, 2 place des Ternes, Paris 17e. Plateau de l’Écailler 46 €.

© La Lorraine par Simon Detraz. 

 

Les meilleurs cocktails du Triangle d’Or

Monsieur George : on adore le bar de cet hôtel 5 étoiles à la table fraîchement étoilée, tout de zellige vert et de miroirs, idéal pour impressionner son date autour d’un fruité Chequer au cognac, poire, sirop d’orgeat et blanc d’œuf. 17 rue Washington, Paris 8e. Cocktails créations 23 €.

Sir Winston : dans un décor digne de l’Orient Express signé Laura Gonzalez, on déguste d’excellentes potions d’influence indienne, plus ou moins épicées comme le Junoon à l’umeshu, le Mister Sésame au sirop d’érable ou le So British au gin safrané. 5 rue de Presbourg, Paris 16e. Cocktails entre 12 et 16 €.

Mun : un rooftop haut perché sur les Champs-Élysées on l’on mondanise en trinquant autour d'élixirs raffinés, à l’instar du Kuro Tsuki à la vodka au thé fumé, jus de lychee, sirop de citron noir et sésame noir. 52 avenue des Champs-Élysées, Paris 8e. Cocktails entre 18 et 22 €. 

© Hotel Monsieur George par Massimo Marcolin / Sir Winston / Mun Paris par Salomé Rateau. 

 

Le quartier des tables festives

Mondaine de Pariso : dans un esprit néo-cabaret, l’ex-Roxie sort ses plus beaux atours : moquette en all-over, imprimés animaliers (léopard en tête de la meute), sexy miroirs et sulfureux lits à baldaquin. Le jeu se joue sur deux étages distribuant bar, alcôves, bibliothèque et fumoir où l’on peut déambuler librement et claquer son verre à la faveur des rencontres. Et pour chaque “party”, une équipe de musiciens et chanteurs live s’occupent du son en jouant la corde de la nostalgie avec de la variété française et des tubes venus d’ailleurs qu’on connaît tous par cœur, à chanter bien volontiers ! À table : croque-monsieur truffé, carpaccio de bar, rigatoni à la truffe, sole meunière. 23 rue de Ponthieu, Paris 8e. Lobster roll 29 €.

Giulia : Tutto a posto ! À deux pas des Champs-Élysées, l’Italie installe son bon goût entre les murs de ce restaurant chantant rythmé par des lives et DJ sets. Giulia, c’est la douceur d’un décor chic et enveloppant épris de moquette, de papier peint bucolique et de banquettes veloutées qui réchauffent l’ambiance. Cette belle de la night ouvre grands les bras aux bandes de potes qui ont quelque chose à fêter, en les recevant tout confort dans son espace XL truffé d’alcôves et ambiancé par un répertoire de chansons italiennes balançant les hits incontournables qu’on fredonne immanquablement ! À table : arancini à la truffe, pappardelle al ragù, filet de bœuf, tiramisù. 20 rue Quentin Bauchart, Paris 8e. Vitello tonnato 22 €.

Chez Gala : voilà le restaurant festif vraiment singulier qu’on attendait à Paris ! Avec son opulent décor laqué de bleu déroulant suspensions en plumes, vitraux colorés, tissus veloutés et boule à facettes, Chez Gala renouvelle le genre en élégance et transporte ni une, ni deux dans le Paris chic des années 1970. Sans compter les musiciens qui chantent et jouent du piano en live, faisant se lever la salle jusqu’à 2h du mat’. À table : pastilla de poulet fermier, aubergines caponata, tempura de poulpe. 6 rue Arsène Houssaye, Paris 8e. Brochettes kefta 24 €.

Gigi : après Ramatuelle et Val d’Isère, Laurent de Gourcuff (Paris Society) a installé son concept de resto festif de vacances à Paris pour la plus grande joie de ses habitué·e·s chics. Il fallait un spot digne de ce nom pour accueillir sa clientèle V.I.P. : c’est au dernier étage du Théâtre des Champs-Élysées que la magie opère avec une vue stupéfiante et deux terrasses qui ont tout bon, sans oublier un orchestre emballant pour ambiancer de folles soirées… Autant dire que les mannequins et beautiful people sont tous les soirs au rendez-vous. À table : fritto misto, parmigiana, pizza margherita. 15 avenue Montaigne, Paris 8e. Linguine alle vongole 39 €.

Bœuf sur le Toit : on ne présente plus cette adresse culte des années folles où ont guinché Christian Dior, Brigitte Bardot et Yves Saint Laurent. Repris par Patrick Bruel avec Benjamin Patou, ce repaire s’affiche plus que jamais comme le Q.G. du star system. Célébrités chics et gangs de la mode se bousculent au portillon du resto le plus glam’ du moment en mode music-hall dans un décor d’Alexis Mabille avec piano à queue, tables en miroir vieilli, luminaires de cristal et tapis à motifs.  À table : œufs mimosa, rigatoni au homard, bar sauvage grillé. 34 rue du Colisée, Paris 8e. Tartare pommes allumettes 26 €.

© Mondaine de Pariso par Romain Ricard / Giulia / Chez Gala par Raphaël Chêne

 

Les Q.G. de la mode

Modes : il fallait à Paris une nouvelle adresse capable d’un engouement mode à la hauteur de colette, tant sa sélection serait pointue, cool et feel good. C’est chose faite avec la première boutique française de Modes, le concept store italien qui attirait déjà les foules entre autres à Milan, Porto Cervo et Portofino. Résultat : un étonnant espace sur deux étages (trop beau, l’escalier bleu lagon) où le décor épuré met en valeur les couleurs vives des vêtements et accessoires pour hommes et femmes. On y trouve quoi ? Un blazer Vetements, des sacs Jacquemus, un top métallique Paco Rabanne, des T-shirts coolissimes Modes Garments, une veste Courrèges, des Birkenstock, une robe sexy Rick Owens et des baskets curatées par StockX. 17 rue François Ier, Paris 8e. T-shirt Modes Garments 145 €. Fermé du 12 au 25 août 2024.

Monogram : c’est l’hystérie collective du côté de l’Étoile. À deux pas (allez, douze) de l’Arc de Triomphe, ce spécialiste de la seconde main de luxe a inauguré récemment sa toute première boutique. Esthétique pop, playlist funky et it-bags à gogo : ici, c’est un peu le paradis des modeuses qui ne jurent que par Chanel, Gucci et Saint Laurent dans une mise en scène ultra-feel good : portefeuilles dans un distributeur automatique, sacs colorés présentés dans des casiers rose Barbie, mannequins à perruques fluos… À noter également : le service de réparation, sur devis. On y trouve quoi ? Des lunettes Celine, des colliers et ceintures Dior, de la déco siglée Hermès, un cardigan Gucci, des sacs Chanel dans toutes les couleurs ou encore un Fendi Baguette en denim. 12-14 avenue Victor Hugo, Paris 16e. Sandales Chloé 290 €.

Kith : en dix ans, Kith est devenue la marque star des accros au bling à l’américaine. Il faut dire que son fondateur Ronnie Fieg, roi du marketing et infiltré de la street culture new-yorkaise, compte parmi les entrepreneurs les plus influents de l’East Coast, adulé par quasi un million de followers. Mode, culture et déco se mélangent sur trois étages avec, servi dans un décor de café parisien indoor, le brunch de l’adresse new-yorkaise culte Sadelle’s. On y trouve quoi ? Un ensemble sweat/jogging tout doux, une veste en jean brodée, un ourson Kaws, des bouquins pointus sur la photographie ou la skate culture, un sac Vuitton ou Chanel vintage et, évidemment, des paires de sneakers de folie. 49 rue Pierre Charron, Paris 8e. Nike Air Jordan Low 120 €.

© Modes  / Monogram / Kith

 

Un menu étoilé à 70 € au Carpaccio

Le restaurant italien étoilé du Royal Monceau - Raffles Paris ne déçoit jamais ! À sa tête, le couple de chefs Alessandra Del Favero et Oliver Piras propose une cuisine moderne et légère, offrant le meilleur du terroir italien et un menu du jour à 70 € au déjeuner. Évidemment, la pasta vaut le détour : paccheri Da Vittorio tomates et basilic, tagliolini à la truffe noire… À goûter absolument : le carpaccio à la truffe signature et l’escalope milanaise “Oreille d’éléphant”, crunchy à souhait. 

Il Carpaccio, 37 avenue Hoche, Paris 8e. Menu déjeuner entrée + plat 70 €.

© Il Carpaccio par Charlotte Chateau et The Travel Buds. 

 

Les musées à connaître

Musée Jacquemart-André : devant la façade austère, impossible de se douter qu’une cour impressionnante abrite un joyau d’architecture avec un jardin d’hiver et un escalier monumental typique du Second Empire. Mieux : après une expo (toujours fascinante), on s’installe au salon de thé pour profiter d’un Sencha fumant et d’une jolie pâtisserie. 158 boulevard Haussmann, Paris 8e. Plein tarif 17 €. Réouverture après travaux le 6 septembre 2024.

Petit Palais : face au Grand Palais, on (re)découvre le petit frère d’abord pour la beauté de son édifice, également conçu à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1900. On déambule des heures en levant les yeux partout dans le vestibule, les grandes galeries, les pavillons et le jardin, tant que l’on oublierait presque d’admirer les œuvres de l’expo en cours ! Avenue Winston Churchill, Paris 8e. Plein tarif 15 €.

Musée Cernuschi : juste à côté du parc Monceau, cet étonnant musée est spécialisé dans les arts asiatiques, offrant une collection rarissime de pièces rapportées de Chine et du Japon par le patriote italien Henri Cernuschi. Dans son ancienne demeure, on embarque pour un road trip follement inspirant à la découverte de véritables chefs-d’œuvre dont des buddhas, tigres en bois, porcelaines et estampes d’une infinie beauté. 7 avenue Velasquez, Paris 8e. Entrée gratuite.

© Culturespaces / Sofiacome / Musée Jacquemart André ; © Petit Palais ; © Paris Musées / Musée Cernuschi, musée des arts de l’Asie de la Ville de Paris.

 

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