La table qui mise sur les bons petits plats de mamie

Un bourguignon parfumé, des œufs cocotte à la truffe, un cordon bleu maison, un os à moelle délicieusement juteux, une blanquette comme chez mamie… Si les plats d’antan ont la cote, il s’agira de retenir le nom d’un coup de cœur fraîchement ouvert : Biche, une table bien dans son époque… capable pourtant d’opérer un véritable voyage dans le temps. Ça se passe dans la très chic rue du faubourg Saint-Honoré, ravissant déjà les pauses déjeuner des avocat·e·s, stylistes et galeristes du quartier. 

 

Bienvenue chez mamie… en mieux

Connu pour ses adresses d’inspiration méditerranéenne, Michel Puech (Cézanne, Pastis) renoue avec l’authenticité délicieusement réconfortante de ces bons petits plats de grand-mère qui ont bercé notre enfance. Dans un décor de maison familiale, vaisseliers et jolis bibelots chinés confèrent du caractère à ce bel espace tout de briques rouges et de tables nappées, sans jamais tomber dans le “trop kitsch”. Mention spéciale pour les chandelles romantiques allumées le soir sur chaque table…

 

Du bon, du bon, du bon

Joie ultime à la lecture de la carte : tout fait envie. Après moult réflexions (la vie est faite de choix difficiles), grosse option sur les escargots de Bourgogne en persillade (18 €), le diabolique os à moelle à étaler sur des toasts avec du gros sel (13 €), la soupe à l’oignon bien gratinée (16 €) et les poireaux vinaigrette aux éclats de noisette pour la caution légume (13 €). Si l’on reviendra forcément pour goûter le bourguignon (26 €), le poulet cocotte aux morilles et au vin jaune a su tenir ses promesses (29 €), à l’instar de la blanquette de veau, ambassadrice suprême de la gastronomie vintage (28 €). Les grands appétits enchaînent avec l’assiette de trois fromages (13 €) avant de succomber à la tarte tatin (14 €), à la crème brûlée fleur d’oranger (12 €) et au clafoutis cerise (14 €). Biche, oh ma Biche, nous voilà repus. 

Ouvert du lundi au vendredi en service continu et le samedi soir.

© Marie Desprez

Découvrez aussi le bistrot de rêve de Frédéric Anton et Baronne, l’ultime folie signée Paris Society.

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