Les Héritières : la fresque sociale qui fait le buzz sur Arte

Les Heritieres

La nouvelle fiction de Nolwenn Lemesle (Des Morceaux de moi) cartonne sur Arte. De Saint-Denis aux quartiers huppés parisiens, découvrez le destin de Sanou, une ado du 93 qui se retrouve propulsée dans les beaux quartiers parisiens.

Si vous avez aimé… Les Misérables de Ladj Ly et Divines de Houda Benyamina, chroniques sociales sur la jeunesse de banlieue poussée à dépasser sa pauvreté.

Pitch. Sanou, lycéenne de 15 ans, vit dans un coin sensible du 93 avec ses parents et ses quatre frères et sœurs. Excellente élève, elle quitte son collège pour intégrer le prestigieux lycée Henri IV. Seule élève noire de sa classe et isolée par sa condition, elle doit rapidement se faire une place. La seule solution pour se faire intégrer ? Le mensonge. Entre les longs trajets en RER et la cacophonie ambiante à la maison, l’ambitieuse adolescente peine à se concentrer sur ses cours. Ouf : en échange d’une bourse et d’une chambre étudiante (libération !), sa CPE lui propose d’être la tutrice de Khady, une élève de son ancien collège, plus passionnée par le breakdance et ses copines que par les cours de maths. À elles deux, elles trouvent la force de viser bien plus haut que leur destin ne leur imposait.

Son potentiel cool. Tout ce qui brille avait déjà popularisé le genre. Véritable pont entre deux mondes que tout oppose, la nouvelle fresque sociale réalisée par Nolwenn Lemesle (Des Morceaux de moi) et écrite par Laure-Elisabeth Bourdaud et Johanna Goldschmidt repose sur un casting tout frais de jeunes actrices que l’on sent franchement impliquées. Bien sûr, Tracy Gotoas impressionne dans les baskets de la brillante Sanou, quand Fanta Kebe (repérée par la réal’ dans Tu préfères) s’assure une carrière prometteuse. On retrouve également Déborah François (Populaire avec Romain Duris) en CPE dévouée, prouvant que les actrices confirmées et la jeune garde du cinéma français font bon ménage sur petit écran. Une histoire d’émancipation par l’éducation dans la veine de L’Esquive, inspirante et bourrée d’espoir. À souligner enfin : la bande originale signée Ronan Maillard, routier de la musique de film (compositeur du film A Good Man sélectionné à Cannes en 2020) qui a raflé le prix de la meilleure musique originale du festival de Luchon récompensant les meilleures créations TV.

À partir du 28 mai sur arte.tv

Découvrez aussi Palm Springs, la comédie romantique qui cartonne sur Prime Video et la femme à la fenêtre, le nouveau thriller qui cartonne sur Netflix.

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