La légende Dalida est immortelle. Pour rendre hommage à son idole, Lisa Azuelos (LOL, Comme t’y es belle !, Une rencontre) s’est attelée à réaliser un biopic en mode “Strass & Drama” de la chanteuse iconique interprétée par Sveva Alviti aux côtés de Jean-Paul Rouve et Nicolas Duvauchelle. Nos 3 bonnes raisons d’y aller.
1 - Pour se replonger dans le glamour des 70’s
Age d’or de l’Olympia, des boîtes de nuit, des folles soirées parisiennes... Pas de doute, Dalida se déroule au temps chéri du strass, des rythmes endiablés, des costumes les plus exubérants et des personnalités hautes en couleurs. Inutile de vous dire que l’on chantonne à tue tête (en play-back) dès que la chanteuse monte sur scène. Bref : les seventies comme si on y était.
2 - Pour comprendre enfin la raison du suicide tragique de Dalida
C’est le parti pris de Lisa Azuelos dans ce film : faire en sorte que les fans comprennent et pardonnent à leur icône son geste tragique. "La vie m'est insupportable. Pardonnez-moi...", écrira-t-elle le jour de son ultime geste. Le 3 mai 1987, Dalida se suicide à 54 ans, terrassée par un destin dramatique. En cause : l’omniprésence de la mort autour d’elle, qui viendra frapper tous les hommes de sa vie aux moments les plus critiques de sa carrière. Bouleversant.
3 - Pour Nicolas Duvauchelle en gigolo excentrique
Il y interprète le rôle du “Comte de Saint-Germain”, playboy mythomane qui fut l’amant (très intéressé) de la belle italienne. Figure excentrique de la capitale, il est à la fois ridicule et irrésistible. Flanqué d’une improbable coupe de cheveux et d’un pantalon moulant à l'extrême, Nicolas Duvauchelle est tout bonnement méconnaissable et hilarant. Et c’est lui qui parvient à procurer les notes d’humour nécessaires à la dernière partie du film.
Dalida de Lisa Azuelos avec Sveva Alviti, Jean-Paul Rouve, Vincent Perez, Nicolas Duvauchelle, Patrick Timsit. Sortie le mercredi 11 janvier 2017.
© Luc Roux