The Gilded Age : la nouvelle saga du créateur de Downton Abbey

The Gilded Age Ocs

Si vous avez raffolé des problèmes de riches, des guerres d’égo et de l’univers tout entier de Downton Abbey, c’est le moment de s’abonner à OCS. À partir du 24 janvier y sera diffusée The Gilded Age (L’Âge Doré), la toute nouvelle série attendue de son créateur Julian Fellowes. On parie que vous serez très vite accro à cette saga en costumes dans le New York des 1880’s ?

Downton Abbey à grande échelle

Si Downton Abbey suivait principalement le destin post-première guerre mondiale de la famille Crawley et sa flopée de serviteurs en Angleterre, les arcs narratifs de The Gilded Age s’avèrent bien plus étendus. À la fin du XIXe siècle, les Etats-Unis transitent vers une nouvelle ère industrielle, signant l’avènement de ces “nouveaux riches” à qui tout réussit, méprisés par les familles bourgeoises vieillissantes.

Dans ce contexte social déjà prometteur de bons dramas croustillants, en 1882, nous suivons donc le parcours initiatique de Marian Brook, partie précipitamment de sa Pennsylvanie rurale après le décès de son père. Direction le bouillonnant New York chez Agnes et Ada, ses tantes de l’ancienne école, délicieusement promptes à la chamaillerie et qui se donnent pour mission de l’introduire dans la bonne société.

Scandale : en face de chez elles viennent de s’installer dans un véritable palais la famille Russell, ayant fait fortune dans les chemins de fer et dont l’ambition infinie du mari n’a d’égal que la suffisance cruelle de l’épouse. Sortez les pop-corns : évidemment, les vieilles familles du club de charity refusent catégoriquement d’intégrer les Russell et décident de les snober. Mais gare au revers de médaille quand votre ennemi vous tient par l’argent…

En parallèle, et c’est aussi la nouveauté de The Gilded Age que de s’intéresser aux questions raciales, la douce Marian se lie d’amitié avec Peggy, une jeune écrivaine noire qui peine à se faire publier et devient la secrétaire ultra-douée d’Agnes. Celle-ci l’accepte sous son toit en pleine Amérique ségrégationniste.

Un casting exceptionnel

Évidemment, comme pour Downton Abbey, Julian Fellowes a fait appel à une équipe dingue pour un rendu extrêmement bien filmé et aux costumes parfaits. Mais la valeur ajoutée de The Gilded Age réside aussi dans le casting exceptionnel à la hauteur de ce projet ambitieux.

Il faudrait tous les citer, mais pour résumer : Louisa Jacobson (fille de Meryl Streep) campe l’ingénue Marian, Christine Baranski (Mamma Mia!) et Cynthia Nixon (Sex And The City) pour le binôme de taties déjà légendaires (l’une est aussi intraitable que la Maggie Smith de Downton, l’autre n’a pas inventé l’eau tiède, et on vous laisse deviner qui est qui), mais aussi l'implacable couple Russell formé par Morgan Spector (Homeland, Pearson) et la géniale Carrie Coon (The Sinner, Fargo). Avec tout ce beau monde, un décor léché et un scénario promis à des récompenses, impossible de lâcher cette première saison.

Disponible le 25 janvier (en US+24) sur OCS

Découvrez aussi notre critique de Spencer de Pablo Larraín et The Lost Daughter avec Olivia Colman.

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