Nos restaurants préférés dans le 9e

Largement plébiscité pour ses nombreux spots de la nuit parisienne, ses épiceries à la D.A. bobo assumée et ses tables canailles, de l'Opéra Garnier à la rue des Martyrs en passant par le théâtre Mogador et Pigalle, le 9e arrondissement déborde de bonnes adresses ! C’est bien simple, à chaque passage dans le quartier, on s’imagine y emménager. En attendant, on s’est attablé dans des restaurants dont les voisins nous ont soufflé la bonne réputation, pour vous livrer un palmarès non-exhaustif. Vous nous raconterez ? 

Quelle joie de retrouver le chef Marc Favier ! Il nous avait déjà régalé chez Marcore, son restaurant mi-bistrot mi-gastro pour lequel il avait décroché une étoile. Il signe son retour sur scène près de Pigalle cette fois, avec ce charmant troquet pensé pour les âmes épicuriennes. Le Tire-Bouchon Rodier, c’est le cool spot qu’on a envie de squatter avec ses potes en refaisant le monde autour de bonnes quilles et en picorant des nourritures canailles. Esprit bar à manger avec grand comptoir et chaises hautes (meilleures places parce que pile face à la motte de beurre fermière géante ! ) et salle intime posant quelques tables. Impecc’ au déjeuner pour s’envoyer rapido quelques assiettes réconfortantes ou la formule du midi. Encore mieux le soir à la lueur des bougies pour étirer le moment et se faire plaisir à l’ardoise comme à la cave en piochant parmi les 300 réf’ de vins que Marc Favier a minutieusement sélectionnées. 

Dans l’assiette : une bistronomie grand kif réalisée avec des produits d’excellence et une inspiration voyageuse qui électrise le tout. Ce jour-là, ça démarre avec du pain croustillant et le fameux beurre de la ferme qu’on s’empresse de généreusement tartiner. À suivre et en partage : la pissaladière façon koka (8 €), les croquettes signature de brandade de morue et sauce tartare (3 € pièce), le tartare de thon rouge, gingembre, coriandre, citronnelle et glace au wasabi (14 €), les noix de Saint Jacques, beurre maître d’hôtel (5 € pièce), la grillade d’agneau du pays d’oc, sauce blanche (18 €) et les frites de pomme de terre au couteau (6 €). Pour terminer le festin, on double la mise sur le dessert. Ce sera la fameuse mousse au chocolat tiède de chez Marcore avec sa glace vanille : bonheur de la retrouver (8 €) ! Ultime bonne découverte ? La brioche perdue, caramel beurre salé et crème légère à la vanille (8 €). Verdict : des petites assiettes au tempérament affirmé qui emportent la conviction et dont on garde longtemps le souvenir. Pour sûr, on revient !

Le Tire-Bouchon Rodier, 47 rue Rodier, Paris 9e. 01 86 04 27 17. Ouvert du mardi au samedi de 12h à 14h et de 19h à 23h.

Onyx, le dernier né du groupe Marki & co (Sphère, T0, Shiro), a récemment ouvert ses portes entre Opéra et les Galeries Lafayette. Waouh d’abord : le décor signé ANEGIL pare ce bel espace de structures eiffeliennes avec verrière graphique et puits de lumière au rez-de-chaussée, remplacés par des codes feutrés et haussmanniens à l’étage, sans oublier un bar / comptoir en noyer où officient les chefs. Dans cette atmosphère de gastro chic bien dans son époque, Benjamin Marotine, ancien de chez Ducasse (Spoon, Ombres, Louis XV) et Tetsuya Yoshida, proposent une épatante version de la gastronomie française parée d’influences japonaises faisant la part belle à l’acidité, à l’amertume et aux épices. Un écrin chic aux assiettes élégantes, qui font d’Onyx l’adresse idéale pour un déjeuner professionnel ou un dîner romantique. 

Dans l’assiette : on commence par un étonnant ceviche de sériole, quinoa noir, yaourt grec fumé (29 €) suivi d’une délicieuse Saint-Jacques et son céleri rave, oranges sanguines au xéres et poivre noir du Timut (35 €). Place au lieu jaune, que l’on déguste avec un risotto au riz venere, brocolis-raves, chou kale et un délicat jus de coquillage végétal (38 €). Les carnivores chics ne seront pas en reste avec un filet de bœuf black angus escorté de sa polenta croustillante et d’un condiment champignons et ail noir (48 €). On fond enfin pour le dessert autour de la vanille : panna cotta et crémeux vanille, croquant praliné amande vanille, voile lacté et glace vanille (18 €). 

Onyx, 71 rue de Provence, Paris 9e. Menu carte blanche (2 entrées, poisson, viande et dessert) à 89 €. Ouvert tous les jours de 12h à 14h30 puis de 19h à 22h30. Réservation en ligne. 

Près de Notre-Dame de Lorette, cette nouvelle adresse hype les cool kids du 9e du matin au soir. Car au réveil, Carlota affiche une carte de coffee shop avant de se muer dès le déjeuner en repaire latam (= latino-americain, pour les intimes) qui balance ceviches, magaritas et Mexican bowls. Aux manettes ? Ulas, un habitué du quartier dont La Petite Charlotte voisine s’amuse avec les codes du bistrot… à la française ! En fin de semaine, ce joli petit spot au décor digne des Q.G. de Tulum balance les watts avec une playlist voyageuse qui ambiance les dînettes improvisées.

Dans l’assiette : les mordu·e·s de petits déjeuners s’y attablent dès 9h pour avaler un croissant salé œuf / avocat (7 €), un banana bread (3,50 €) et un matcha latte (6 €). À l’heure du déj’, c’est Mexican bowl pour tout le monde en version agneau, tataki de bœuf, poulpe ou champignon farci (18 €). La team foodie de Do It a choisi d’y aller le soir pour admirer les sexy barmen tatoués préparer des cocktails sur-mesure, selon nos envies du moment (vraiment dans le mille ! ), à moins de faire directement confiance aux créations signatures comme le Salicorn Martini ou le Cocogin Fizz (16 €). Miam : on vous apporte à table de mignonnes assiettes à partager, à commencer par le Rumsteak de bœuf snacké, sauce chimichurri (17 €), les patatas bravas fondantes à souhait (10 €) ou les champignons portobello farcis aux haricots rouges, maïs, olive puis gratinés au cheddar (12 €). 

Carlota, 57 rue Notre Dame de Lorette, Paris 9e. Ouvert du mardi au samedi en continu de 9h à 1h30, le dimanche jusqu’à 16h.

Avis aux amoureux de pasta al dente, d'ambiances qui sentent bon le soleil et de l’Italie en général : direction le 9e pour un aller simple vers la Botte chez Neuvième Cru, où la dolce vita s’invite à table sous la houlette des frères Zahir et Yanis Hamour, autodidactes et amoureux transis de la cuisine italienne. Ici, tout est fait avec amour : des classiques intemporels, sublimés par des produits 100 % transalpins triés sur le volet. Le tout dans une ambiance si chaleureuse qu’on s’y sent aussi bien qu’à la table della mamma. Buon appetito !

Dans l’assiette : à midi, optez pour la formule à 22 € avec antipasti, plat, dolci et café, pour une pause déj’ rapide et efficace. À l’heure du dîner, la lumière s’adoucit, les bougies s’allument et l’atmosphère devient résolument romantique. On démarre avec d’incontournables antipasti : une délicieuse burrata pugliese, pesto Genovese (13 €), la stracciatella al pistacchio et foccacia (12 €) ou encore les fondantes polpette della Nonna généreuses et fondantes à souhait (13 €). On continue avec de délicieux piatti : les classiques rigatoni alla carbonara dont on ne se lassera jamais (19 €) ou encore la côte de veau alla milanese avec sa pasta al pomodoro (25 €). Impossible de s’échapper sans goûter aux desserts : le traditionnel tiramisu qu’on ne présente plus (9 €) ou un cannolo siciliano, ricotta et pistache à savourer sans modération (10 €).  

Neuvième Cru, 20 rue Richer, Paris 9e, 07 84 92 06 55, du lundi au samedi de 12h à 15h et de 19h à 00h. Formule déjeuner du lundi au vendredi : Entrée + plat ou plat + dessert : 19 €. Entrée + plat + dessert + café : 22 €. Au dîner à la carte : environ 45 €. Réservation en ligne. 

© Le_couteau

Depuis quelques années, le chef Marius Bénard est parvenu à faire de son Beaucé un rendez-vous sympa du 9e, où l’on vient déjeuner sur le pouce un cool menu entrée/plat/dessert à 25 €. Normal : entre les serviettes à carreaux rouges et blancs, les chaises en bois, les épais rideaux rouges et banquettes rétro, il règne ici une atmosphère de bistrot follement parisien, où les tables se remplissent d’habitués du quartier et bandes de copains venus en découdre avec de bons plats tout confort. 

Dans l’assiette : au déjeuner, on a profité du menu entrée plat à 22 € avec potage parmentier, saucisse de Toulouse et purée de pois cassés ou encore assiette végétarienne remplie de riz, épinards, choux sautés et champignons à la crème. À la carte, on reviendra pour la terrine (9 €), les œufs mayo (7 €), le carpaccio de Saint-Jacques au citron (16 €) et surtout l’entrecôte Simmental pour deux servie avec des pommes grenaille et des épinards frais (70 €). Cool : une chouette sélection de fromages affinés (13 €) et, en dessert, une île flottante et sarrasin grillé (10 €).

Le Beaucé, 43 rue Richer, Paris 9e. 01 72 60 97 72. Ouvert du mardi au vendredi midi et soir, ainsi que le samedi soir.

Bienvenue chez Buvette, un lieu unique où l’art de vivre parisien se mêle à l’énergie décontractée made in New York. Né en 2011 dans le West Village, ce concept imaginé pour réinventer les cafés d’antan dans une ambiance de restaurants de quartier a traversé l’Atlantique en 2013 pour s’installer à deux pas de Montmartre. Aux commandes, Linda Mayer, une Américaine à Paris qui a su insuffler à cet endroit une âme singulière et ultra-chaleureuse. On y vient pour tout, à toute heure : siroter un café accompagné d’un croissant, partager un brunch généreux, dévorer un déjeuner express entre deux réunions, ou encore le temps d’un dîner à rallonge avec ses amis. 

Dans l’assiette : au déjeuner, on démarre avec un CR’Q MME (15 €), son œuf miroir et sa salade croquante, ou son pendant masculin, le CR’Q MR, à choisir entre jambon-gruyère ou champignons poêlés (15 €). Le festin continue avec les œufs cuits vapeur et servis avec des toasts brouillés chèvre avec tomates confites et pistou (13 €) ou le tajine, légumes du moment, épicés et yaourt (14 €). Le soir, les asperges avec mousseline (9 €) ouvrent le bal, avant de céder la place à un réconfortant coq au vin avec gratin dauphinois (20 €) ou encore des crevettes en papillote (16 €). 

Buvette Paris, 28 rue Henry Monnier, Paris 9e. Du lundi au jeudi de 9 h à 23 h, vendredi de 9h à 00h, le samedi de 10h à 00h et le dimanche de 10 h à 23 h. Possibilité de venir avec ou sans réservation. 

© Cookheure

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