Envie de plonger dans une série victorienne envoûtante aux héroïnes aussi belles que tragiques - dont la fascinante Natalie Dormer de Game of Thrones ? On a dégoté la perle rare. En six épisodes d’une beauté sidérante, Picnic at Hanging Rock, mini-série australienne produite par les studios Amazon, imprime la rétine comme rarement. En un mot : ensorcelant.
L’adaptation magistrale d’une œuvre culte
En Australie, en 1900, quatre pensionnaires d’une école privée et leur professeur disparaissent le jour de la Saint-Valentin lors d’un pique-nique au Mont Diogenes, une montagne sacrée des anciens Aborigènes. À la nuit tombée, seule l’une d’elle est retrouvée vivante mais amnésique et terrifiée. Cette disparition tragique ébranle la vie d’Appleyard College, établissement pour filles huppé dirigé par Hester Appleyard, jeune veuve au passé mystérieux. Cela vous rappelle quelque chose ? Avant d’être une série qui buzze, Picnic at Hanging Rock a d’abord été un roman puis un film mythique de Peter Weir (Le Cercle des poètes disparus, Truman Show…). Cette histoire forte inspira aussi Sofia Coppola pour son cultissime Virgin Suicides.
Une pépite visuelle à couper le souffle
L’action se situe dans le cadre puritain de l’aristocratie coloniale, parachutée en plein milieu du bush australien. La nature est omniprésente. Que ce soit l’outback aux couleurs changeantes, le rocher maudit lieu de tous les secrets, le manoir isolé où sont cloîtrées les jeunes filles pour y apprendre les bonnes manières (en corset et à coups de bâton)… les décors sont époustouflants (et que dire des tenues et des coiffures absolument démentes !). C’est simple : chaque plan est une claque visuelle. Au final ? Un rêve éveillé saisissant, qui flirte en permanence avec le fantastique - voire l’épouvante - et s’avère aussi sublime que vénéneux, et doté d’un suspense redoutable.
Des actrices magnétiques
Pour incarner ces héroïnes mi anges mi démones au look très hamiltonien, un casting frais et worldwide : les Australiennes Samara Weaving, Lily Sullivan et Yael Stone (Morello dans Orange is the New Black) ou la frenchy Lola Bessis… Mais la reine du show, c’est l’Anglaise Natalie Dormer (GOT, Hunger Games, les Tudors…), qui livre une interprétation sans faille et apporte toute sa grâce et sa séduction teintée de soufre à cette intrigue puissante.
Lundi 25 juin à 21h sur Canal+
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