On ne vous refait pas l’histoire. Du haut de ses 27 ans, Jeanne Damas n’a pas à rougir devant une Inès de la Fressange. Cette “Super-Parisienne” est la nouvelle icône du style à la française. Sur Instagram d’abord, avec plus d’1,2 millions de followers. Comme muse également. Simon Porte Jacquemus, son grand ami, la célèbre comme une grande source d’inspiration.
Comme businesswoman enfin. En 2016, Jeanne Damas lançait Rouje, sa propre griffe en collaboration avec Jérôme Basselier, avec le succès qu’on leur connaît. L’inauguration en pleine fashion week de sa boutique-restaurant a créé l’événement, et attire d’ores et déjà le Tout-Paris mode dans sa cantine, curieux de voir l’endroit “en vrai”…
Un lieu lifestyle qui concrétise l’esprit de Rouje
D’abord commercialisée uniquement sur le digital (la bouille de Jeanne et le compte Insta étant les meilleurs publicités), l’idée de créer un lieu inspirant pour concrétiser l’esprit de Rouje et essayer ses robes dans de sublimes cabines entre copines est née.
Le rendez-vous est pris rue Bachaumont, au cœur de Montorgueil, dans un concept-store divinement mis en scène par Démodé, le studio dirigée par Marie-France Cohen (fondatrice de Bonpoint et Merci).
La boutique préférée des Parisiennes
D’un côté, une boutique-atelier met en scène toute la garde-robe hyper féminine et poétique de Jeanne avec ses robes sexy (180 €), blouses fleuries (130 €), petits cardigans en maille (125 €) et grands manteaux oversize (230 €), symboles du nouveau chic parisien.
On y trouve aussi de gros canapés pour bouquiner son livre coécrit avec Lauren Bastide ou essayer ses bottines, escarpins et bottes titi, sans oublier une coiffeuse où l’on peut tester tous ses produits de beauté.
Dernier atout cœur : le bar à jeans avec toutes les couleurs et les formes, histoire de trouver la pièce idéale qui signe le joli cul des Parisiennes et sa silhouette “less is more”.
Le café Jeanne
Véritable titi-parisienne, Jeanne a grandi dans un café : ses parents tenaient le cultissime Square Trousseau dans le 12e. Attenant à la boutique, pour ancrer l’atmosphère, elle a créé le café de ses rêves, en collaboration avec Alexandre Arnal, chef du Takaramono.
Piano, cuisine ouverte, grandes banquettes, il y a là l’idée d’une brasserie anglaise perfusée à la sauce Montorgueil avec une touche de Nouvelle Vague.
Dans les assiettes, tous les kifs parisiens avec la maîtrise Arnal, capable de satisfaire grosses faims et appétits de brindilles : œufs à la mayo végétale (7 €), salade veggie courgette, pêche, maïs et basilic thaï (10 €), une César (17 €), un plat veggie du jour (16 €) ou un bon croque stylé (17 €).
À l’apéro (servi jusqu’à 22h), on vient en bande partager une planche de carpaccio (8 €), jambon ibérique Bellota Bellota (17 €) des toasts de petites sardines à la crème de sésame blanc (13 €) ou encore une tielle sétoise.
Ouvert tous les jours de 11h à 19h30.
@jeannedamas
© Harmony Ferreira
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