Vous pensiez tout savoir de la star américaine aux 150 millions de followers sur Instagram ? Accrochez vos ceintures. Car dans son enquête La nuit de Kim Kardashian, la journaliste Pauline Delassus lève le voile sur le parcours de cette businesswoman et sur l’extraordinaire braquage dont elle a été victime en octobre 2016 à Paris. L’occasion d’en savoir plus sur une star plus subtile qu’elle en a l’air.
Victime du braquage du siècle
Un choc des deux mondes. Difficile de mieux décrire cette nuit d’octobre 2016 qui oppose la star milliardaire à Omar, cerveau présumé de son braquage parisien à 9 millions d’euros.
Vedette du grand banditisme, habitué aux cellules et aux armes depuis son plus jeune âge, tout sépare cet homme de soixante ans à l’univers outrancier hollywoodien de la brune plantureuse. À tel point qu’Omar n’a appris l’existence de Kim Kardashian que quelques semaines avant le braquage.
Après avoir été molestée, menacée par une arme et ligotée dans la baignoire de sa chambre d’hôtel par les cinq braqueurs dans le coup, Kim Kardashian confie être toujours victime de violentes crises d’angoisse et d’insomnies. Heureusement, son mari Kanye est récemment parvenu à la faire revenir à Paris. Ouf !
Une self-made woman
Derrière son popotin, Kim Kardashian dispose bel et bien d’un QI. Alors que la filleule d’OJ Simpson rêve aujourd’hui de devenir avocate (elle espère obtenir le barreau de Californie en 2022), ses premiers pas dans le showbiz avaient un tout autre visage.
Loin de rouler sur l’or durant son enfance, longtemps considérée comme le toutou de Paris Hilton, c’est grâce à la fameuse sextape de 2007 que Kim sort de l’anonymat et sème un doute qui subsiste toujours : qui a réellement rendu public cette cassette intime ? Certainement elle-même, puisque la vente de la vidéo lui a rapporté cinq millions de dollars et lui a surtout permis de lâcher sa petite boutique de vêtements pour se consacrer à L’incroyable famille Kardashian, l’émission qui lui a valu toute sa notoriété par la suite.
Un sacrifice rondement mené puisque aujourd’hui, la princesse qu’on croyait pouf a travaillé d’arrache-pied pour gagner sa puissance d’influence et créer son empire autour d’un matriarcat familial. Des efforts qui lui ont valu de s’entourer des plus grands : de Bianca Jagger au créateur Pierre Hardy en passant par le galeriste Thaddaeus Ropac, Kim K n’a plus à rougir de sa cour.
Ajoutez à cela plusieurs marques de maquillages et de sous-vêtement à son actif, et vous obtenez un génie du marketing 2.0 qui gagne désormais 45 millions de dollars par an.
Une femme très pieuse… et féministe
Ne vous fiez pas aux apparences. Derrière ses décolletés vertigineux et ses bikinis rikikis qui peinent à couvrir ses formes plantureuses, Kim Kardashian prie tous les jours et récite les grâces avant chaque repas. Comme son père Robert, mort en 2003, la femme de Kanye West est protestante et se rend tous les dimanches à l’église.
Car pour cette icône glamour, il est possible de se battre pour ses valeurs tout en vendant du maquillage. Elles et ses soeurs “le prouvent et renvoient à la morale les critiques sur la sexualisation de leur image”, affirme Pauline Delassus. Kim crie même haut et fort qu’elle se sent profondément féministe: “j’ai le sentiment de faire bien plus en ce sens que certaines personnes qui disent l’être.” À bon entendeur…
Une star engagée sur des sujets touchy
Out les rouge à lèvres et crayons de contouring, Kim K sait aussi parler des choses qui fâchent. Depuis le changement de sexe de sa belle-mère Caitlyn Jenner, la diva s’est prononcé sur le respect des droits LGBT mais aussi sur d’autres sujets qui lui tiennent particulièrement à coeur comme le génocide arménien et la limitation des ventes d’armes.
Ses dernières victoires militantes ? La libération de dix-sept détenus dont une femme de soixante-trois ans. “Son investissement dans le dossier de la détenue Alice Marie Johnson, pour qui elle a obtenu une grâce présidentielle, l’a transformée en madone des prisonniers américains” explique Pauline Delassus. Préparez-vous à l’appeler Maître Kardashian.
La nuit de Kim Kardashian, Pauline Delassus, Grasset